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ROLAND KARA

 
PHOTOGRAPHIES

Roland Kara poursuit depuis des années une quête exigeante.
Son travail s’inscrit dans la lignée assumée de la photographie humaniste des Izis, Willy Ronis, Robert Capa. Ses clichés en noir et blanc, cadrés près du sujet, font l’éloge du petit quotidien métropolitain, celui des rues et des élans spontanés, celui des hasards heureux qui métamorphosent l’instant et peut être plus... Son travail révèle le regard aiguisé de leur auteur, la vivacité de son esprit grave, tendre, souvent amusé.

 

A l’adolescence, Roland Kara apprend les fondements théoriques de la prise de vue et du laboratoire avec son père et par la lecture studieuse d’ouvrages spécialisés. Il pratique la photo de spectacle et de reportage tout en s’initiant au studio dans la mouvance esthétique des années 80. Sa technique de prise de vue évolue ensuite lorsqu’il est missionné en tant que reporter photographe à la Sécurité Civile.

Roland Kara est un voyageur insatiable qui découvre les pays et les cultures au rythme de ses pas ; voyageur au lointain mais aussi du quotidien de sa rue, dont il se délecte ou s’indigne.
En quête d’instants de vie, il saisit l’atmosphère, le sentiment, l’insolite, l’interaction ; c’est alors que le détail anodin se révèle, déclenche le rire ou magnifie ce que d’aucuns qualifieraient de « banal ».

Equipé d’appareils mécaniques simples (24x36 cm et moyen format) puis d’appareils numériques à partir des années 2000, Roland Kara a fait le choix exclusif du noir et blanc et se refuse à sacrifier aux standards actuels de la retouche informatique. Roland Kara aime cadrer « serré », mais il privilégie les focales fixes, discrètes et maniables, pour favoriser la mobilité et la réactivité. Il revendique la spontanéité et préfère se déplacer en variant les angles de perception du sujet.

« Pour cadrer, j’utilise mes jambes avant mes yeux »

 

Roland Kara aime photographier à contre-sens.

« Plus que le monument, c’est son visiteur qui m’attire.
L’art du monument s’est déjà exprimé dans sa réalisation
tandis que la réaction qu’il suscite offre un nouveau sujet. »


Des fêtes de villages aux fins de spectacles dans les pubs où le jazz résonne, des cours d’école aux grèves estudiantines des années 80, du foisonnement estival des rues parisiennes aux artères vides du petit jour, bienvenue dans l’univers de Roland Kara.

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